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francisyedan
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Pour une Côte d'Ivoire et une Afrique dignes.
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Date de création :
16.04.2008
Dernière mise à jour :
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Vivrier, quels enjeux pour la Côte d’Ivoire ?

Vivrier, quels enjeux pour la Côte d’Ivoire ?

Publié le 29/09/2010 à 16:26 par francisyedan
Vivrier, quels enjeux pour la Côte d’Ivoire ?
Longtemps délaissées au profit des cultures d’exportation (café, cacao), les cultures vivrières sont devenus une priorité nationale pour la Côte d’Ivoire à la faveur de la crise alimentaire et des émeutes de la faim. Quels en sont les enjeux ?

UNE AGRICULTURE D’AUTOSUBSISTANCE

Dabakala, 16h. Un champ de tomates à perte de vue. Zoro Irié Caroline membre de la Coopérative des commerçantes du vivrier de Cocody (COCOVICO) a quitté Abidjan la veille afin de racheter cette production. La récolte déjà entamée depuis la matinée se poursuit sous son regard vigilant. Ensuite, c’est le tri et le pesage. Huit tonnes de tomates sont rangées dans une centaine de cartons et placés à l’intérieur d’un camion prêt à prendre la route pour Abidjan. Le retour est marqué par les arrêts pour des contrôles sécuritaires et autres. Il faut se soumettre à des contrôles à une quinzaine de barrages en zone Forces Nouvelles. Des laissez-passer, des tickets de traverse à obtenir ; des frais pour le thé ou le café pour les éléments à certains check point…. Le tout s’élevant à 24500 FCFA. Sans oublier l’escorte par des éléments en vue de garantir la sécurité durant toute la traversée de cette zone. Communément appelé convoi, cette escorte coûte à Mlle Zoro 25.000 F CFA avant son entrée dans le périmètre sous le contrôle des Forces Armées Nationales de Côte d’Ivoire (FANCI). Agents de Police, des eaux et forêts, des douanes et de la lutte anti drogue sont les différentes entités des FANCI qui se présentent aux membres de la COCOVICO. A l’entrée de Tiébissou, la somme de 17.000 FCFA sera octroyée pour traverser la ville. A la sortie, 3000 F CFA. A Yamoussoukro, la marie complète le nombre des entités à qui devra être versé des taxes et autres frais. 9000 F CFA à l’entrée de Yamoussoukro et 8000 F CFA à la sortie. Viennent ensuite les villes de Lolobo (1000 FCFA), de Loghahro (1000 F CFA), de Seman (1000 F CFA), de Moronou (1000 FCFA), de Zianoua (1500 F CFA), d’Elibou (4000 F CFA). Sur l’autoroute, c’est 9000 Fcfa qui est déboursé et 2000 F CFA à Abidjan. Un billet de 1000 FCFA est nécessaire pour accéder au marché d’Adjamé. 118.000 F CFA au total pour le transport de huit tonnes de tomates de Dabakala à Abidjan. La location du camion de transport ayant couté 200.000 FCFA. C’est à partir de ce montant que les prix seront fixés sur les marchés. C’est sur la plate forme de la coopérative, derrière l’ancienne gare de Ziénoula appelé petit cocovico que tous les cartons sont positionnés. Aussitôt démarre la vente. Les commerçantes du vivrier viennent de partout pour s’offrir ces tomates à 275 F CFA le kilogramme. « Notre méthode de travail est celle là. Nous sommes en contact avec les producteurs qui nous annoncent la date de la récolte et nous nous y rendons pour faire acheminer les produits vers Abidjan et approvisionner les marchés », explique Caroline.
Botti Rosalie, PCA de la COCOVICO et Présidente de la confédération nationale des acteurs du vivrier de Côte d’Ivoire qui regroupe des producteurs, des transformateurs et des commerçants ajoute. « Nous prenons les produits partout. A la fois avec des coopératives et des privés. Le bilan est acceptable. Nous nous battons pour y arriver mais nous n’avons pas trop les moyens de distribution. Raison pour laquelle nous n’avons pas accès à certaines zones de production. » En ce qui concerne les problèmes, elle évoque également celui des retenus d’eaux afin d’avoir des produits contre-saisons. La plantation de Dabakala est un exemple. Trois retenues d’eaux dans lesquelles sont plongées des motopompes qui permettent d’alimenter toute la plantation. « Les années antérieurs nous allions chercher la tomate au Burkina mais cette année nous travaillons avec ce producteur. Sur 300 ha, il nous fait cette année 10 ha de tomates, 10 ha d’aubergines et 10 ha de piments. Si nous voulons que les produits des denrées alimentaires chutent il faut vraiment cette mécanisation. »
L’importance du vivrier dans l’économie ivoirienne est remarquable. Les cultures vivrières occupent plus de 2 300 000 actifs agricoles majoritairement féminins. Les cultures vivrières, c’est aussi plus de 2 400 000 hectares cultivés par an. Avec 11.000.000 de tonnes en 2002, les produits vivriers viennent en tête de toutes les productions agricoles du pays pour un chiffre d’affaires de plus de 800 milliards de FCFA soit 8% du PIB. « Pendant la guerre ce sont les femmes qui ont soutenu leurs maris déplacés. Elles se sont investies dans la commercialisation de vivrier pour pouvoir subvenir aux besoins de la famille. Le café et le cacao existent. Mais il faut manger pour pouvoir cultiver ces produits. La mairie et les impôts font des recettes sur les marchés dont 70% sont occupés par des commerçantes de vivriers quand on sait que la seule commune de Yopougon abrite 34 marchés de vivriers », indique Botti Rosalie. Les enjeux selon elle, sont importants « Aujourd’hui on ne peut pas s’acheter le riz sur le marché. Le kilogramme de riz local qui coutait 175 f cfa est passé à 350 FCFA voir, 500 FCFA. Si rien n’est fait nous allons mourir de faim pourtant nous avons tout pour manger à notre faim. »
Pour Irié Lou Colette, PCA de la Fédération Nationale des Coopératives de vivriers de Côte d’Ivoire (FENACOVICI) « le résultat est bon d’autant qu’il y a de la nourriture sur les marchés. » Cependant, elle insiste sur la transformation et la conservation des produits afin de vendre localement, conquérir les marchés de la sous-région. Les tracasseries routières ne sont plus selon elle « un grand problème parce que nous avons discuté avec les FDS, l’Office Ivoirien des Chargeurs (OIC). Nous avons aujourd’hui un macaron spécial vivrier qui transporte nos produits. » En ce qui concerne le financement du secteur, elle sollicite une subvention de 10 milliards sur deux ou trois années. « Le résultat sera apprécié par tous les ivoiriens », affirme-t-elle. A cet effet les 11, 12 et 13 septembre 2002 à Grand-Bassam, s’est tenu un atelier national sur l’appui au secteur. Il a été recommandé la création d’une banque pour le Financement de l’agriculture. La BFA a vu le jour mais sans donner les résultats escomptés. La présidente de la FENACOVIC donne les raisons de ce disfonctionnement. « La création de la BFA s’est faite en pleine crise. Elle n’a donc pu véritablement faire son travail », explique-t-elle avant d’ajouter que « comme la crise tire à sa fin, la BFA est obligée de soutenir le vivrier pas seulement le café cacao. Si la BFA s’engage dans le vivrier, elle sera très forte parce qu’il y a beaucoup d’argent dans ce secteur. »
L’analyse de la situation alimentaire de la Côte d’Ivoire révèle un bilan acceptable. En effet, avec ces 11 000 000 tonnes, la CI dispose de ressources largement supérieures à ses besoins de consommation. Cependant, le pays se trouve contraint d’importer à grands frais des quantités considérables de riz. De l’ordre de 800 000 tonnes aujourd’hui, ce déficit est matérialisé par un niveau élevé d’importations de riz blanc. En cause, le choix politique d’acheter du riz sur le marché international au lieu de subventionner la production rizicole ivoirienne. Le système ivoirien de production des vivriers s’apparente encore à une activité d’autosubsistance, menée essentiellement par les femmes.


La sécurité alimentaire

Les émeutes de la faim les 31mars et 1er avril 2008 ont montré les limites de la production vivrière en CI. Une Côte d’Ivoire qui a faim malgré ces atouts naturels pour le développement de l’agriculture.
« Aujourd’hui, la CI a de la bonne terre. Si l’Etat, les bienfaiteurs décident d’aider le secteur du vivrier, il y a des hommes clés, des travailleurs comme la Fenacovici qui sensibilisent les jeunes à la production de riz, d’ignames, de bananes. Il ne peut y avoir de faim en CI parce que tous ces hommes, toutes ces femmes se sont engagés à ne pas laisser la CI mourir de faim. La sécurité alimentaire c’est notre affaire. Nous avons simplement besoin de moyens pour accomplir cela », dixit Irié Lou Colette. Le développement des cultures agricoles d’exportation (café, cacao, ananas, coton banane, palmier à huile…) a retenu plus l’attention des pouvoirs publics que celui des cultures vivrières. Cependant, l’Etat n’a pas délaissé totalement le secteur vivrier. Il va entreprendre au milieu des années 60 jusqu’à la fin des années 70 la promotion des cultures vivrières dans le cadre de sa politique d’autosuffisance alimentaire. Cette promotion a pris en compte quelques produits comme le riz (avec la création de la SODERIZ), le manioc (dans la région de Toumodi) puis quelques cultures maraîchères et fruitières (dans le cadre de la SODEFEL) avec des résultats probants. Malheureusement, ces efforts seront interrompus et à partir des années 80, l’Etat va opter pour une politique d’importation de riz.
En 1976, la Côte d'Ivoire satisfaisait ses besoins en consommation de riz. Cette proportion est passée à 75% en 1985. A cette même époque, les pays asiatiques produisaient un riz qui était sur le marché international à 75 FCFA le kilo quand le riz local se situait à 150 FCFA. Donc l'option était d'acheter le riz sur le marché international au lieu de subventionner les productions rizicoles nationales.
Ce choix, qui en son temps paraissait meilleur, a rendu la Côte d’Ivoire dépendante des importations du riz pour ses besoins de consommation. C’est dans ce contexte où la Côte d’Ivoire importe près de 60% de sa demande nationale qu’est intervenue la flambée des prix des produits alimentaires dont le riz aliment de base. Pour combler ce déficit, la Côte d’Ivoire a recours à des importations massives qui se chiffrent aujourd’hui à plus de 200 milliards de Fcfa. D’où la mise en place d’un programme d’urgence « Tous pour le riz » pour le court terme en vue de parer au plus pressé. Ce programme devrait contribuer à atténuer de façon urgente la pénurie en perspective de riz au plan mondial, et à la stabilisation de la production au niveau des sites aménagés, améliorer les conditions de production et de transformation, favoriser la création d’emplois et consolider les organisations professionnelles agricoles. Les actions les plus saillantes dans la mise en œuvre de ce programme sont les suivantes :
mettre en culture de riz, environ 34 000 ha de terres aménagées ou en condition inondée ;mettre en culture intensive de riz, 5 000 ha de plateau en condition pluviale au nord du pays,mettre à la disposition des exploitants de ces sites les intrants agricoles (engrais, herbicides et semences en partie) ; mettre en plus à la disposition des populations des régions du Moyen Cavally, des 18 Montagnes, des Savanes, du Bafing, du Denguélé et du Worodougou, des petits matériels ;Encourager la mise en valeur des plaines inondables des régions favorables à ce type de riziculture, par apport de semences et engrais ;Réhabiliter 1 000 ha de bas fonds sur les 3 400 ha prévus par l’Etude relative à l’élaboration d’un Plan de Développement de l’Irrigation (EPDI) ;Initier la production de semences de variétés améliorées et productives à grande échelle pour les prochaines campagnes.
La superficie concernée par le programme est de 33 900 ha pour le riz de bas fonds et de 5 000 ha pour le riz de plateau, soit au total 38 900 ha. Le programme d’urgence « Tous pour le riz », a été évalué en 2008 à 16 735 600 000 F CFA. «L’Afrique dispose suffisamment d’eaux, de terres, d’une grande diversité agro-écologique, d’un capital humain mobilisable et de technologies sous-exploitées faute de systèmes d’innovation performants », a déclaré Dr Seck, Directeur Général de l’ADRAO, Centre du riz pour l’Afrique, lors de la table ronde sur la pauvreté et la faim. Ayant ainsi tous les atouts de son côté, l’Afrique peut se nourrir. Mais atteindre ce but exige, six préalables selon lui. Allouer au secteur agricole un budget conséquent ; Investir davantage dans la recherche ; maîtriser l’eau ; mettre en place des infrastructures de base (magasins de stockage, routes, etc.) ; des subventions ciblées pour l’acquisition d’intrants (semences, engrais et petite machinerie, etc.) et soutenir les stratégies nationales, régionales et panafricaines de relance de l’agriculture.
La Côte d’Ivoire dispose d’un ensemble de cultures vivrières avec des niveaux de production capable d’assurer ses besoins de consommation. Les obstacles à la sécurité alimentaire dont le faible niveau de production en riz trouveront des solutions dans l’inversion des choix politiques faits il y a quelques années : accepter de subventionner la production locale et acheter moins sur le marché international.


UNE VOLONTE POLITIQUE AFFICHEE

« Au cours de mon allocution du 31 décembre marquant le passage de l`année 2008 à 2009, j`avais promis recevoir tous ceux qui s`occupent du vivrier. » Tels ont été les premiers mots du Président Laurent Gbagbo le vendredi 6 mars 2009, lorsqu’il recevait les femmes du vivrier au Palais présidentiel. Les raisons de cette rencontre il l’a souligné. « Je pense que l`agriculture en Côte d`Ivoire est mal orientée. Lorsqu’on parle d`agriculture, c`est pour nourrir les gens. Or, en Côte d`Ivoire quand on parle d`agriculture, c`est pour produire le cacao, le café, l`hévéa qu`on exporte. Des gens peuvent avoir des tonnes de cacao dans leurs magasins et mourir de faim, s`ils n`ont pas à manger», a-t-il expliqué. Raison pour laquelle il a souhaité qu’un accent soit mis sur la valorisation de celles et ceux qui produisent pour nourrir la Côte d’Ivoire. En outre, il a fait remarquer que les populations ont été frappées par la flambée des prix du pétrole en raison de la hausse du coût du transport mais lorsqu’il s’est agit de la flambée du coût du riz, cela n’a pas eu d’incidence sur les populations villageoises de Mama (Ndlr : village natale du Président) parce qu’elles cultivent du riz, du manioc pour la consommation. « Il faut que la Côte d`Ivoire soit à l`abri des aléas extérieurs. Il faut que nous produisions des denrées alimentaires en quantité suffisante pour nourrir la population mais aussi pour vendre le surplus à l`extérieur », a-t-il recommandé.
S’offusquant du déficit en riz alors que la Côte d’Ivoire regorge de grandes quantités de terres irrigables, le numéro 1 ivoirien a appelé de tous ses vœux à une politique globale. « L`homme doit manger et boire. Et c`est à vous de faire cette politique là. C`est votre travail. Je vais demander au Ministre d`Etat de vous aider à trouver des pistes d`organisation pour une production et une commercialisation rationnelle. » Aussi, a-t-il abordé le problème de la conservation et de l’état des infrastructures routières. C`est pourquoi, a-t-il ajouté, « il vous faut une assurance ». Abordant le problème de la distance, il a avoué ne pas comprendre pourquoi « vous voulez venir toutes à Abidjan pour écouler vos produits, alors qu`il y a des marchés plus près de vous. Il faut qu`on étudie l`organisation des marchés. Il ne faut pas, à force de venir à Abidjan, laisser les autres dans la faim. Vous rendez des services à la nation. On doit donc vous aider à vous organiser pour que l`ensemble des Ivoiriens ne meurent pas de faim. » D’où la nécessité de passer à un niveau supérieur de la production en mécanisant la culture vivrière. « Il faut que l`Etat de Côte d`Ivoire dégage les fonds pour faire la mécanisation. Nous avons fait la révolution du cacao, du café, de l`hévéa. Il est temps de passer à autre chose. Malgré l`argent du cacao, nous avons eu faim parce que le riz a coûté cher. Je ferai en sorte que les ivoiriens n’aient plus faim dans toutes les saisons en allant encore plus loin avec les machines », a-t-il souligné. Selon lui, il faut dépoussiérer les études faites par le Centre National de Recherche Agronomique (CNRA) relatives à la conservation. « Nous sommes prêts à subventionner les foutous de banane, l`igname et l`attiéké faits en sachet. Nous pouvons faire aussi les sauces en boîtes ce fut le cas du " trofait ", il y a de cela quelques années. Je suis avec vous pour faire ces révolutions», a-t-il ajouté avant de conclure que « Le 7 août prochain, je vais vous décorer. Mais, ce ne sera pas la fin d`un parcours. Ce sera le début d`un autre parcours et le commencement d`une autre révolution. »
Le 7 aout 2009, 109 acteur du vivrier ont été décorés. Au cours de ce 49ème anniversaire de l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance, Laurent Gbagbo s’est à nouveau offusqué du manque de mise en valeur des terres cultivables. « Ce n’est pas normal que la Côte d’Ivoire voit le prix du riz augmenter parce qu’il nous échappe, car importé, et qu’on ait toute cette terre qui n’est pas exploitée. Nous ne travaillons pas assez ! La terre n’est pas une décoration. Les Japonais qui n’ont pas de terre, produisent plus que nous », a-t-il martelé. Par ailleurs, il demandé aux ivoiriens de s’engager résolument dans la culture vivrière d’autant qu’il ne sert à rien d’avoir de l’argent s’il n’y a pas de nourriture disponible. « Nous allons continuer à faire du Cacao et du Café ; et nous aurons de l’argent issu de l’exportation de ces deux produits. Mais, il reste encore beaucoup de terre pour nous nourrir. Et toutes les portions de terre qui restent, il faut les mettre en valeur, pour cultiver de l’igname, du riz. Je voudrais vraiment engager les Ivoiriens à pratiquer l’Agriculture vivrière», a-t-il dit.
Pour terminer, il réitéré sa volonté de permettre aux acteurs du vivrier décorés d’effectuer une mission au Brésil afin de profiter de l’expérience de ce pays en matière de mécanisation. « Nous avons pris des dispositions et félicité ces acteurs du vivrier. Il reste deux choses importantes à faire : envoyer une délégation au Brésil en vue d’étudier les problèmes de la mécanisation et créer le Fonds le Développement de l’Agriculture Vivrière. Après, ils iront aussi en Inde pour les mêmes raisons. »


Encadré: LE BRESIL, UN MODELE AGRICOLE
Chose promise, chose due. Du 22 octobre au 12 novembre 2009, une dizaine d’acteurs du vivrier, de représentant de la Présidence de la République et du BNETD ont effectué une mission au Brésil dans le cadre du développement de l’agriculture vivrière en Côte d’Ivoire. L’objectif était de répondre aux préoccupations actuelles des acteurs du secteur du vivrier, mais permettre également à l’agriculture vivrière de se moderniser de façon durable à travers l’accroissement de la productivité par la mécanisation, l’organisation efficiente de la distribution des produits vivriers, la définition d’une politique cohérente de développement (financement, aménagement, foncier rural, mécanisation, conservation, transformation et/ou distribution des produits vivriers).
Pour Botti Rosalie, « ce que nous avons vu au Brésil est fantastique. Au Brésil l’Etat met à la disposition des producteurs des lignes de crédit remboursable à un taux réduit. Pour cette raison, vous voyez de ces grandes plantations et avec ce crédit les producteurs ont les moyens d’avoir une machine pour labourer, pour semer. Une seule personne peut avoir 50 ha à 100 ha de production parce qu’il y a une mécanisation». Nous demandons aux autorités de ce pays d’instaurer une telle ligne de crédit. Dans le cas contraire, nous n’y arriverons pas.» Toujours selon elle, il existe des produits qui sèchent les herbes autour des plantes vivrières. Elle n’a également pas été indifférente aux marchés de gros du Brésil en particulier celui de Sao Paulo. « C’est un grand marché avec un pont bascule à l’entrée. Il y a des chambres froides qui existent pour les commerçants sur le marché », fait-elle savoir. Concernant le transport, les choses semblent être bien en place. « Chaque coopérative qui fait la commercialisation du vivrier a ses moyens de transport. Ce qui fait que les camions sont sur les lieux de récoltes près à prendre le chemin des marchés. Ainsi, vous arrivez avec des produits frais. En Côte d’Ivoire, le camion loué peut ne peut être au lieu de rendez-vous bien que la facture ait été réglée. Et ce sont tes produits qui pourrissent. Les camions font la distribution au Brésil. » Et ce qui reste n’est pas jeté au dire de la PCA de la Cocovico. « Les produits en mauvais état sont retransformés en engrais, en intrant…et retournés aux producteurs. Ce qui est moins gâté est utilisé pour nourrir les élèves dans les cantines, les pensionnaires des universités, des prisons, des orphelinats…L’Etat Brésilien rachète la production restante pour ces centres mais également pour faire du stockage », fait-elle remarquer. Egalement du voyage, Irié Lou Colette retient que « malgré la grandeur du Brésil tout le monde est nourri à sa faim. Ce sont des travailleurs. Au Brésil tout est champ ; je n’y ai pas vu de terre inexploitée sur 50Km. Dans tous les champs il y a un centre de recherche. Ce qui permet d’expérimenter les résultats. Il faut que la Côte d’Ivoire copie cet exemple.»
La délégation ivoirienne a vu l’organisation du travail des producteurs et des distributeurs de vivriers au Brésil (rencontre avec les fermiers Brésiliens) afin de s’en inspirer et asseoir une organisation efficiente. Des visites ont été entreprises dans les usines de fabrication de matériel agricole et les centres d’expérimentation de ce matériel ; dans les entreprises de conservation et les centrales de distribution, dans les centres de recherche agronomique, notamment le département du vivrier. Des rencontres ont également eu lieu avec les responsables fédéraux et/ou régionaux de l’agriculture brésilienne pour discuter avec eux de la politique de développement de l’agriculture vivrière de leur pays. Les villes de Brasilia, Belo Horizonté, Bahia et Sao Paulo ont été les étapes de la mission.



INTERVIEW
«LE SEUL SECTEUR QUI A MARCHE EN COTE D’IVOIRE EN TOUTES CIRCONSTANCES EST CELUI DU VIVRIER »

L’Office d’aide à la Commercialisation des Produits Vivriers (OCPV) dirigée par Idriss Diallo, est incontournable pour l’essor du secteur. Son Directeur, dans cette interview, indique les axes d’intervention de cette structure, fait l’Etat des lieux du secteur, les solutions aux problèmes et se projette…

Qu’est-ce que l’OCPV ?

L’Office d’aide à la Commercialisation des Produits Vivriers est une structure sous la tutelle du ministère du commerce, créée en 1984 lorsque l’Etat a décidé de se désengager de la production et de la commercialisation des produits vivriers. C’est un organisme chargé d’appuyer, de conseiller, de former et de suivre tout ce qui est lié à la commercialisation en apportant une assistance aux commerçants du secteur du vivrier. Les missions de l’OCPV sont se modernisées avec la mise en place d’un Système d’Information des Marchés (SIM) pour pouvoir avoir des informations en temps réels sur le niveau d’approvisionnement et de prix des différents marchés de la Côte d’Ivoire.

Quels sont les appuis que vous apportez à la commercialisation ?

Ces appuis sont multiformes. Il y a d’abord la mise à la disposition d’informations fiables pour l’ensemble des usagers afin qu’ils puissent opérer les choix qu’il faut. Disponibilité des produits, quantités prix et en fonction de cela, ils peuvent organiser leur achat et leur commercialisation. Nous soutenons les structures organisées sous forme de coopérative ou de faitières dans la recherche de financement et dans l’amélioration de leur activité pour pouvoir améliorer les revenus issus de leur activité. Aussi, appuyons-nous ces organismes dans la recherche de débouchés en mettant en relation d’affaire les différents commerçants. Nous avons également un cabinet de formation agrée FDFP qui donne des formations de base aux coopératives ou faitières, sur la comptabilité simplifiée, la gestion des stocks pour leur permettre d’être un peu plus modernes et efficaces.

Quelles sont les zones et les volumes de production?

Il faut d’abord savoir que la production en Côte d’Ivoire est repartie en trois zones principales. Il y a la zone de forêt qui est dense et humide dans le sud du pays. Cette zone dite Guinéenne est propice à la culture de la banane plantain, du manioc, des fruits et légumes. Ensuite, une zone intermédiaire appelée mosaïque savane forêt ou zone de transition dans le centre ou zone soudano Guinéenne propice à ce qui est igname, céréales…Le Nord appelé savane humide ou zone soudanaise est propice aux céréales (maïs, mil, riz, sorgho et sorgho). Depuis la crise, il faut avouer qu’il n’y a plus eu d’études réelles pour maîtriser les volumes de production. Nous disposons donc d’éléments indicatifs. Le certificat de provenance, document délivré par l’OCPV permet d’obtenir toutes les informations liées au transport des marchandises, l’origine du produit, le type du produit, la quantité, sa destination. Nous avons donc capté en 2009, un volume de production de l’ordre de 2.000.000 tonnes. Toutefois, la production réelle est estimée à quatre (4) fois plus soit 8 millions de tonnes. Une partie de cette production est utilisée en consommation directe par les producteurs. Une autre partie est utilisée en vente locale et la troisième partie est véhiculée sur les marchés de plus ou moins grande importance. C’est cette partie que nous captons à travers le certificat de provenance.

Quel est l’état des lieux dans le secteur ?

Le seul secteur qui a marché en Côte d’Ivoire en toutes circonstances est le celui du vivrier. Même au plus fort de la crise, il y a toujours eu à manger. C’est-à-dire que les producteurs ont continué à produire. Les commerçants au péril de leur vie sont allés chercher les produits pour les amener et que les transporteurs qui sont un des maillons de la chaine ont participé. Il y a eu pas mal d’efforts qui ont été faits dans la continuité de cette activité. Il est vrai que la situation est fluctuante. Elle était relativement bonne en 2002. Il y a eu une grosse crise en 2008 qui a entrainé les émeutes de la faim. Il faut savoir qu’on importe plus de 800.000 tonnes de riz en Côte d’Ivoire. L’Etat a réagit et aujourd’hui, la situation est revenue à la normale. Nous avons des statistiques fiables qui montrent l’évolution des prix sur le marché depuis 2003. La courbe est stable depuis un certain temps. Il est vrai qu’il a un fort taux de paupérisation de la population qui a du mal à acheter mais les niveaux des coûts et des approvisionnements sont devenus normaux.

Quels sont les problèmes du secteur ?

Le premier problème est l’insuffisance de moyens financiers pour développer la production et la commercialisation. La plupart des producteurs sont des petits producteurs qui travaillent sur fonds propres. Si les ressources ne suivent pas au bout d’un certain temps, ils ont des problèmes pour maîtriser et renouveler leur production, améliorer sa qualité et sa quantité avec l’utilisation d’intrants, d’engrais… La seconde difficulté concerne les commerçants. C’est la difficulté d’accès aux crédits bancaires parce que la plupart commencent avec 10.000 FCFA ou 20.000 FCFA. Ils se mettent en coopérative pour aller acheter mais ils ne peuvent qu’acheter un volume réduit vue la faiblesse de leurs moyens. Avec un accès à des crédits, ils pourraient faire des volumes de transaction plus importants, améliorer considérablement la fluidité des produits et également bénéficier d’un retour sur investissement. Les tracasseries routières constituent une autre difficulté. Le produit vendu à Abidjan ou à Bouaké aura un coût élevé. Il y a également le problème d’insuffisance d’infrastructures de collectes, de groupage et de gros. Il serait idéal que dans les 19 régions du pays, nous ayons au moins un centre de collecte et de groupage. En dehors de cela, il faut quatre (4) grands marchés de gros. Les produits sont des denrées périssables. Il faut des centres intermédiaires pour les réceptionner et les conserver 48h après la récolte dans des conditions de conservations frigorifiques afin d’améliorer les possibilités de les mettre sur le marché. L’insuffisance des moyens de transport obligent les producteurs et commerçants à s’adresser aux transporteurs qui fixent leurs prix en fonction du coût du marché, du prix du carburant. Quelques fois, en période de traite de café et cacao, ils ne prennent pas le vivrier parce que cela ne rapporte pas. Nous avons encouragé les commerçants à s’organiser en coopérative et en faitière mais malheureusement il y a de gros problèmes de leadership qui créent des difficultés.

Quelles seraient les solutions à ces problèmes ?

Avec la crise de 2008, le Président de la République a été interpellé et il a interpellé tout le monde. Le gouvernement a adopté un projet de production de 200.000 tonnes de riz supplémentaire à l’horizon 2015. Pour ce faire, une structure sous l’égide du Ministère de l’agriculture a été mise en place. Ensuite, le chef de l’Etat a donné l’autorisation de créer un fonds d’appui au secteur du vivrier logé au ministère de l’économie et des finances et piloté dans sa mise en œuvre par le ministère du commerce qui s’attèle à mettre en place les différents textes. Ce fonds qui serait doté d’un budget de trois milliards F CFA, pourra permettre de mettre à la disposition des structures de commerçants des moyens pour améliorer leur trésorerie afin qu’ils puissent faire évoluer la commercialisation. Ces deux leviers mis en place par l’Etat devraient permettre de faire évoluer le secteur. Au titre de la conservation et de la collecte, l’existence de centres de collectes et de groupage type permettra de regrouper en un lieu les producteurs et les commerçants. Cela évitera le ramassage bord champ qui très souvent est préjudiciable à la qualité du produit et de l’activité. D’où une sorte de bourse du vivrier locale mais rapide.

Quelle est la place du vivrier dans l’économie ivoirienne ?

La place du vivrier est capitale. Lorsque les prix des matières premières chutent et qu’il y a des problèmes, avez-vous un impact visible sur la vie de la population à Abidjan ? Ce sont les paysans de café et de cacao qui ont des problèmes. La part du secteur vivrier dans la formation du PIB est estimée en valeur, à environ 800.000.000.000 de F CFA. Les émeutes de la faim étaient liées au prix du vivrier. Le vivrier a une place fondamentale parce qu’il nous permet de vivre. L’Etat doit mettre en place une politique pour que le vivrier se retrouve au centre de ses projets de développement.
Quelle contribution du secteur vivrier dans la lutte contre la pauvreté ?
2 millions de personnes travaillent dans le secteur. Si nous arrivons à faire en sorte que les acteurs du vivrier arrivent à vivre de leur production, à s’alimenter et à vendre pour avoir des ressources, c’est un premier élément de lutte contre la pauvreté. C’est avec ces ressources qu’ils vont payer l’école de leurs enfants et améliorer leur cadre de vie. Le vivrier se sont en majorité les femmes alors qu’elles sont les plus vulnérables. La lutte contre la pauvreté, contre la précarité passe par une bonne organisation du vivrier.

La Côte d’Ivoire est-elle autosuffisante ?

Nous avons réussi l’agriculture d’exportation. Aujourd’hui, nous sommes déficitaire de près de 800.000 tonnes en riz. Ce qui n’est pas normal. Par contre, il y a des secteurs où nous avons atteint l’autosuffisance. La banane plantain est exportée partout.

En septembre 2002, s’est tenu un séminaire à Grand-Bassam pour le développement du secteur. Qu’est-ce qui a été fait huit années après?

Rien du tout. Une des solutions était la création d’une bourse du vivrier logée à l’OCPV, d’une banque pour le financement de l’agriculture. Malheureusement, la bourse du vivrier a vu le jour dans un contexte différent. Aujourd’hui, la bourse a disparu et il y a une banque pour le Financement de l’Agriculture qui ne fait rien en la matière. Alors qu’il ya des exemples comme au Bangladesh.

Quels sont les enjeux et les défis du secteur ?

Faire en sorte que les commerçants puissent s’approprier leurs activités ; qu’ils soient suffisamment outillés techniquement et financièrement pour pouvoir véritablement être le pendant du secteur café cacao. On parle de café cacao parce que l’Etat y a mis sa volonté régalienne de promouvoir ce secteur. Le secteur du vivrier emploie au quotidien beaucoup plus que le secteur café cacao. Il faut faire en sorte que ces gens puissent vivre du retour de leur travail. Que les commerçants puissent avoir des moyens de transport et de conservation pour que la chaine soit complète de la production à la mise en marché. Si cela est réalisé le prix des denrées va baisser et la population va en bénéficier. L’Etat également parce que les sociétés vont générer de la richesse, créer des emplois et elles vont payer les impôts.

Comment envisager-vous le futur du secteur ?

Malgré tout ce qui s’est passé le secteur du vivrier est resté solide. Centre de collectes et de groupages intermédiaires, renforcement des moyens de conservation, mise en place d’un fonds pour permettre aux commerçants de pouvoir fonctionner. Si cela est fait les défis seront relever et les enjeux atteints.


Encadré : Le vivrier, instrument de lutte contre la pauvreté.

« De la production à la commercialisation, le vivrier est un moyen de lutte contre la pauvreté. C’est le vivrier qui permet aux grands planteurs de café et de cacao d’avoir du poisson, d’avoir du riz pour manger. Lorsque la femme fait sa plantation d’aubergine, c’est ce qu’elle vend pour acheter le poisson, le cube, le sel afin de nourrir la famille et l’homme qui doit aller faire sa plantation de café ou de cacao », affirme Botti Rosalie. Quant à Irié Lou Colette, elle indique qu’ « un producteur se nourrit d’abord avant d’arriver avec sa production sur le marché qui lui rapporte de l’argent. Avec la sensibilisation beaucoup de jeunes se sont engagés dans le secteur et arrivent à subvenir à leur besoin. Le vivrier génère d’énormes flux financiers qui ne sont pas encore maîtrisés en raison de tous les problèmes que connait le secteur. Il emploi déjà des millions de personnes. C’est important pour le pays. » Le directeur du centre international de lutte contre la pauvreté en Chine, Wu Zhong, s’est lui rendu compte de l’effectivité de ces propos au cours d’une mission le 16 janvier dernier à Bouaflé. En compagnie du conseiller du Président de la République chargé des politiques d’investissement et d’intégration Africaine, Sibailly Raimond, il a constaté les efforts consentis par la Coopérative des femmes pour la commercialisation du vivrier de la Marahoué (COVIMA). Les 1300 membres de cette coopérative constituée en majorité de femmes déplacées par la guerre, subviennent à leur besoin grâce à la production et au commerce de produits vivriers. Dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, WU Zhong s’est engagé a initier un programme afin de faire profiter à ces femmes l’expérience d’une association chinoise de lutte contre la pauvreté. La coopération et la recherche sont au nombre des quatre grands axes d’intervention du centre international de lutte contre la pauvreté.

Réalisé par Francis Yedan

:: Les commentaires des internautes ::

tapé aristide le 15/11/2011
bonjr monsieur,je suis un ivoirien,je voudrais avoir des information comment peu ton avoir les contact des acheteurs.pas ce que j'ai une récolte a vende,je suis un débutent alors aide moi merci.je veut en faire de ça un travail,mai sa voir les sources d'écoulement.
http://aristide.tape@yahoo.fr.centerblog.net


louama le 18/04/2012
bonjour , Je suis Mlle Diomandé , je desire par le canal de votre site avoir de plus ample information sur la création d'une cooperative...j suis commerçante de vivrier en abidjan. je souhaite vivement develloper mon Commerce avec des femmes dejà dans la domaine....louama@live.fr


alassane diomande le 08/08/2012
moi su technicien superrieur en transport maritimes et logistic.g ai mi en place une pme de transport de produit vrivrier.g aimerai par ce canal entrer en contact avec tt(es) commercant(es) pour le transort de leur marchandise sur le territoire national.merci.mon no est le 47 32 54 21


ALLAH Etienne le 23/08/2012
je veux savoir aujourd'hui la part du vivrier dans le PIB


yao nguessan gelase le 17/12/2012
slt monsieur moi je suis yao n guessan gelse , je voudrai faire du piment 5 ètars en 2013 donc je vien pour vous comptactez ci vous pouvez m aider voici mon mail yaogelase@yahoo.fr et mon numero 09027792 , 40992278 je ne cè par ou vous etes situer


gnohou koleon lydie le 15/02/2013
je m'appelle méité gnohou lydie et je desire faire la culture du maraîcher. je voudrais de plus amples informations sur les surfaces cultivables et les conditions de rentabilité. merci!
http://francisyedan.centerblog.net


SORO N'onvaga Issouf le 10/07/2013
Il faut encourager les braves femmes qui se sont investir dans la culture des produits vivriers. Elles participent activement au développement économique de la nation et appui leur marie dans les charges quotidiennes de la maison. Félicitation Maman


meledje desire francklin le 22/08/2013
je mene une etude sur la reduction de pauvrete en cote d ivoire.mon etude est basee sur le vivrier .j ai une solution simple et innovatrice qui pourra placee le vivrier au coeur de l economie ivoirienne.mon projet s incrit en 3 phase.j aimerais contacter les differents acteurs de cette filiere en particulier les femmes du cocovi et de la fenacovici.voila mon contacte 08041055


toufic le 06/12/2013
Bonjour monsieur, je suis sylvie et je vis en europe. Je serai à abidjan pour les vacances de noel et souhaite prendre RDV avec vous.Merci de votre attention.
Cordialement


M. ANZI le 01/07/2014
bonjour monsieur je suis enseignant et je voudrais investir dans le vivrier ( tomate,aubergine ...) et je voudrais avoir des conseils en vu de rentabiliser cette affaire


dago vanga jean serge le 01/09/2015
bonjour je voudrais savoir comment procéder pour investir dans le vivrier en cote d'ivoire


yao le 02/07/2016
bonjour messieurs je voudrais faire une plantation de maîs et je voudrais avoir quelques contacts qui pourront me conseiller sur quels qualité de plantes utilisées


malan hugues le 03/07/2016
bel article


Anonyme le 10/12/2019
salut oh honte


Anonyme le 16/01/2020
Bravo